IMMOBILIER DE LUXE : L’EXCEPTION FAIT-ELLE DE LA RÉSISTANCE ?
Loft avec terrasse en dernier étage à Boulogne-Billancourt.
Campé sur des robustes bases, l’immobilier de prestige s’articule en différents segments, qui n’ont pas rencontré de décrochage des prix, à l’exception des biens avec défauts.
Taxation et surestimation continuent les points petits de ce marché par ailleurs solide.
Comment calculer l’exception ?
Il faut déjà commencer par la déterminer ! Par exemple, il s’agira d’un appartement avec une vue peu fréquente dans un bätiment de grand standing.
De toute manière, c’est un produit unique, avec un vrai « plus ».
Ces biens n’ont pas rencontré de descente de prix dans les mêmes proportions que les autres.
Contrairement aux appartements familiaux classiques, pour lesquels on peut donner un prix/m², pour le prestige, l’estimation de valeur se fera au cas par cas, et il faut que tous les conditions qualitatifs soient là.
Le marché reste actif, il y a toujours une clientèle sérieuse, française et étrangère.
Les clients chinois, brésiliens, italiens, américains sont toujours présents.
Il n’y a pas de règle sur ce secteur, mais une constante : c’est un achat contentement.
Pas de règle, mais y a-t-il des tendances sur ce marché ?
Plus que de penchant, parlons de préférences culturelles : Américains ou Italiens, par exemple, chercheront des produits typiquement parisiens, du bel ancien.
Les Asiatiques préféreront le très contemporain, du moment qu’il y a une vue. Le 7e, avec ses micromarchés, permet de plaire toutes les demandes.
On y trouve de bonnes écoles, une vie de quartier, des espaces verts, mais aussi un patrimoine historique et culturel riche. C’est une zone idéal pour investir, car très ne change pas, peu sujet aux fortes variations.
Comment la demande s’articule-t-elle dans votre secteur ?
En ce qui concerne le marché des biens de prestige, du très premium, on se trouve surtout dans le hors du commun, l’atypique, pour lequel la demande est encore présente.
On parle ici de produits dont les prix ne sont pas fixés au m², mais au coup de coeur, ce sont des biens exceptionnels pour lesquels notre clientèle sont majoritairement venant de l’étranger.
Pour les produits plus classiques, et aussi pour les appartements familiaux de plus de 200 m², sans modalités spécifiques autre que la superficie, on assiste une descente des prix de 15 % depuis deux mille douze.
En effet, il s’agit là d’acheteurs à la recherche d’un logement pour y vivre, pas d’investisseurs.
Cette clientèle rationalise, elle souhaite payer le juste prix.
Le volume des ventes est-il resté ne change pas ?
On assiste aujourd’hui une parfaite reprise : à partir du début de l’année, le marché est plus énergique en matière de ventes.
Cela est dû au fait que quelques propriétaires ont pour terminer pris conscience qu’il fallait ajuster le prix de leur bien pour le vendre.
C’est un fait avéré, il y a désormais plus de biens disponibles en accord avec la réalité du marché.
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